Beau colloque sur la réforme du code du travail
150 personnalités se sont réunies les 3 et 4 mai 2016 à la Faculté de droit pour un colloque intitulé : « Réformer le code du travail pour quoi faire ? ». Un colloque en prise directe avec l'actualité.
Mathieu Disant et Jean Pélissier ouvre le colloqueDepuis quelques mois, le droit du travail et le Code du travail font l’objet d’intenses débats, qui dépassent très largement le milieu des juristes du travail. Le contexte international et européen marqué par une concurrence accrue entre les systèmes juridiques pousse à la dérèglementation et la « flexibilisation » des droits du travail dans nombre de pays. Le gouvernement français a élaboré un projet de loi « travail » actuellement en cours de discussion à l'Assemblée nationale.
Les 3 et 4 mai 2016, le CERCRID et la Faculté de droit de Saint-Étienne ont organisé, avec le concours du laboratoire LASAIRE, et sous la responsabilité scientifique du professeur Marc VERICEL, doyen de la faculté de droit, un colloque autour de l’idée : « Réformer le code du travail pour quoi faire ? » Ce colloque avait pour objet de préciser les enjeux de ces projets de réforme du droit du travail.
Le Doyen Marc VericelL'originalité de ce colloque était d’être essentiellement organisé sous forme de tables rondes, composées chacune d’un juriste de droit du travail mais aussi d’économistes, de syndicalistes ouvriers, de dirigeants d’entreprises ou responsables RH, etc., de manière à ce que soient présentés et mis en débat l’ensemble des intérêts à prendre en compte.
Ce colloque a été animé par une vingtaine d’ intervenants de qualité. Il est impossible de les citer tous, mais on a pu entendre par exemple des universitaires renommés en droit du travail et en économie comme Jean Pélissier, Antoine Jeammaud, Olivier Favereau, Emmanuel Dockés, Pascal Lokiec, des dirigeants syndicaux comme Joël Décaillon, ancien secrétaire général de la confédération européenne des syndicats et des dirigeants d'entreprise comme Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG d'Air France.
Le colloque a rassemblé environ 150 personnes sur l'ensemble des trois demi-journées. Tous les participants se sont montrées très élogieux aussi bien sur l'organisation du colloque que sur la qualité des interventions et des débats.
