Une rentrée masquée à la faculté
Face à la crise sanitaire, la faculté a dû s’adapter pour éviter au maximum les risques de contamination entre étudiants. Certaines universités ont fait le choix du « tout présentiel », d’autre du « tout distanciel », à la faculté de droit de Saint-Etienne, nous avons choisi l’hybridation.
Rentrée des L3
La faculté de droit réagit face à la crise sanitaire
En raison de la crise sanitaire lié à la COVID-19, la rentrée à la faculté de droit s’est déroulée dans des conditions particulières, mais a bien eu lieu.
La rentrée des étudiants de Licence 1 a été décalée d’une semaine et les Licence 2 et 3 d’une semaine supplémentaire, pour permettre une organisation optimale.
Dans le même temps, le Doyen de la faculté, Baptiste Bonnet, a tenu à organiser un Conseil de faculté exceptionnel, avec l’invitation de l’ensemble des enseignants, pour débattre des modalités de rentrée et de la tenue des cours durant le semestre. Les élus étudiants étaient présents, comme à chaque conseil de faculté, pour faire remonter leurs craintes et leur opinion vis-à-vis des cours à distance.
Outre le port du masque obligatoire pour les étudiants et enseignants, il a été adopté des mesures sans précédent pour notre faculté : la mise en place du contrôle continue intégral pour éviter les amphis bondés lors des examens de fin d’année, et la division des promotions de licence en plusieurs groupes pour une réduction des effectifs de moitié lors des cours en présentiel.
Pour les Licence 1, la traditionnelle semaine d’introduction au droit s’est déroulée en simultanée dans deux amphithéâtres différents. Puis, en attendant l’installation du matériel de visio-conférence dans l’ensemble des amphis, tous les professeurs et maître de conférences ont accepté de donner deux fois le même cours en présentiel. Un défi relevé grâce à la bonne volonté de l’ensemble de la scolarité et des enseignants.
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Des cours en hybridation pour les promotions de Licence
La faculté, par son conseil de faculté, a fait le choix de l’hybridation dès la rentrée pour l’ensemble des cours de licences. Une décision rendue possible par l’installation de matériel de visio-conférence dans l’ensemble des amphithéâtres par les services de l’Université Jean Monnet.
Les cours en hybridation sont apparues comme la solution qui permet de limiter le nombre d’étudiants sur le campus, tout en gardant un lien social. Les étudiants peuvent quand même se retrouver, échanger avec les profs et ne pas rester isolés.
Ainsi, les cours magistraux, qui se déroulent en amphithéâtre, peuvent accueillir les étudiants en respectant la distanciation sociale d’un siège sur deux. Pendant que la moitié de la promotion est dans l’amphi, les étudiants de l’autres moitié restent chez eux et suivent le cours en visio-conférence. Puis, la semaine suivante les rôles sont inversés.
Pour éviter que des étudiants soient pénalisés parce qu’ils n’ont pas une bonne connexion, ou parce qu’ils sont tout simplement malades, tous les cours sont enregistrés et restent consultables pendant une semaine au minimum.
Les Travaux Dirigés sont eux tous en présentiel, mais en petit groupe de 15 étudiants, pour garder la possibilité d’échanger avec les enseignants.
Les masters : privilégier le présentiel
Les effectifs des masters sont plus restreints. Un choix qui avait été fait par la faculté pour garantir une proximité entre enseignants et étudiants et permettre le suivi individualisé des étudiants dans leur projet professionnel.
Nous avons donc pu garder le présentiel pour l’ensemble des cours de master, en organisant les emplois du temps de façon à ce que les cours soient tous donnés dans des salles de grande capacité.
Quelques cours restent néanmoins filmés, pour permettre aux étudiants qui sont cas contact et donc confinés chez eux, de suivre le cours.
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Malgré la crise la faculté a su réagir rapidement pour maintenir l’enseignement en présentiel, tout en garantissant la distanciation sociale pour les étudiants. Le choix de diminuer dès la rentrée les effectifs de 50% a permis de ne pas être impacté par les nouvelles annonces du gouvernement qui justement demandait aux universités de réduire leurs effectifs.
C’est l’occasion de saluer l’ensemble de la scolarité pour sa souplesse et sa réactivité, les enseignants pour leur volontarisme et leur adaptation, mais surtout les étudiants qui acceptent toutes ces contraintes, les respectent et font preuve de grande patience et de maturité face à cette rentrée particulière.
Maxime Gay pour la Faculté de droit de Saint-Etienne